>>DEBRIEFING ET CEREMONIE DE REMISE DES DONS AU CHU DE YOPOUGON ET A L'ONG SOURIRE A LA VIE
UN REVE ACCOMPLI DONNANT LIEU A DES SOURIRES A PROFUSION
Lorsque le vol AF 702 en provenance de Paris s’est posé le Vendredi 24 Septembre 2010 avec à son bord 20 experts américains exerçants à Boston, San Francisco, Londres, New York, Philadelphie, Cincinnati et quelques centaines de Kilos d’équipements et matériels médicaux, c’est la concrétisation de 17 années de travail qui se manifestait dans le regard des membres de la Famille Omaïs et des nationaux ayant œuvré à cet aboutissement.
Il fallait faire vite et bien car l’équipe de la Fondation Global Smile dirigée par le Professeur Usama Hamdan n’était présente que pour 7 jours.
Pour préparer cette campagne de nombreuses bonnes volontés s’étaient mobilisées à commencer par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Aka Aouélé et tout son cabinet mais aussi les équipes des CHU d’Abidjan : Treichville avec le Professeur Bankolé Rouma ; Cocody avec le Professeur Crezoit Emmanuel et Yopougon avec les Professeurs Kader Kéita, Dieth Gaudiens et Sylvia Anoma ; Ce dernier établissement accueillant la mission. Pour l’occasion trois (03) blocs opératoires ont été mis à neuf par la Direction du CHU et 25 ivoiriens (chirurgiens, anesthésistes, pédiatres, infirmiers, brancardiers, etc.) intégrés à l’équipe américaine.
Dès le Dimanche 26 Septembre, 118 patients ont été examinés et ont subit une évaluation pédiatrique ainsi que d’autres examens. Cinq (05) jours après 61 patients ont été opérés de fentes labiales, 40 ont eus des extractions dentaires, 187 procédures dentaires ont été observés etc.
Lors de son discours à la cérémonie de clôture, le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a remercié tous les participants à cette campagne. Il a réaffirmé l’intérêt du Gouvernement de voir la société civile, à l’instar de la Fondation ATEF OMAIS et l’ONG Sourire à la Vie, apporter sans contrepartie leur concours à la sortie de crise. Il a remercié ces bonnes volontés ,de la Fondation Global Smile, venues de si loin et l’ensemble des partenaires associés à savoir : SOTICI ,TIAMA,AIR France, GROUPE EUROFIND, ONG Sourire à la vie, GROUPE CARRE D’OR ,RTI, ACIPAC, MICI, SGBCI, LIBRAIRIE DE France, SMILE TRAIN ;sans oublier les experts nationaux. Il a encouragé ces derniers à poursuivre le travail afin de réduire ces souffrances. Dans cette perspective, les actions de prévention notamment pendant les grossesses et qui consistent à administrer de l’acide folique doivent être renforcées. Faut-il rappeler que 33,9% des enfants en Côte d’ Ivoire souffrent de malnutrition chronique.
Le Ministre s’est félicité des conférences données par les experts américains aux nationaux visant à renforcer leurs capacités par le partage de connaissances. En amont de l’action chirurgicale qui doit rester le dernier recours, nous l’avons dit, la prévention et la formation sont et doivent être les premiers arguments de lutte.
Aussi il est important qu’une étude épidémiologique puisse être conduite afin d’avoir une idée statistique de l’ampleur des pathologies maxillo-faciales et des efforts à consentir pour les éradiquer. Combien sont-ils 21000 ?2100 ? On estime à 500 par an leur nombre vivant dans la solitude, la stigmatisation et la peur du regard de l’autre.
Nous en appelons à la générosité de tous afin qu’ils ne soient plus des oubliés, des laissés pour compte qu’aucune légende ou tradition culturelle motive la mort, la disparition ou l’isolement de ces malades qui ne demandent qu’à vivre et sourire à la vie.
Au sortir de cette campagne, dont un des premiers effets est de voir les consultations se poursuivre (depuis le départ des experts Américains, une dizaine de cas ont été opérés par les chirurgiens Ivoiriens), Il s’agit d’évaluer les besoins (personnels, formation, matériels et équipement etc.) et, comme l’exprimait le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, d’élaborer un plan national de lutte. Le rêve ayant débouché sur des sourires à profusion, nous pouvons aussi espérer à moyen terme, la création d’un Institut de prise en charge de toutes les malformations maxillo-faciales. Pour le réaliser totalement nous devons œuvrer et partager encore plus ensemble
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