ABIDJAN
 Abidjan est la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Elle est située au sud-est de la Côte d’Ivoire, au bord du Golfe de Guinée.
Elle s’étend sur une superficie de près de 57735ha avec environ 12km d’est en ouest et 10 km du Nord au Sud.Le climat y est chaud et humide avec des températures comprises entre 25° et 32° toute l’année. Il se caractérise par deux saisons de pluie (mai à juillet et septembre à fin octobre) et deux saisons sèches. Les mois les plus agréables vont de novembre à la mi-mars.
La ville a connu très rapidement un développement fulgurant en raison de ses nombreux atouts économiques, démographiques touristiques et culturels. Abidjan : plaque tournante de l’Afrique de l’ouest Au plan économique, Abidjan est un port et dispose d’une voie ferrée internationale. C’est d’ailleurs ce qui a déterminé son choix comme chef-lieu de la colonie : la possibilité d’ouvrir un canal pour permettre l’accostage des bateaux et la facilité d’évacuation des produits de l’arrière pays a largement influé sur les décisions à prendre.
Abidjan est alors apparu comme le chemin le plus court de Bamako à l’Atlantique.
Dès 1951 les travaux de construction du canal de Vridi démarrent. Abidjan devient très rapidement un centre industriel important. Les quartiers de Port-Bouët, Koumassi, Zone 3, Yopougon abritent des industries très diversifiées. Ce sont principalement des industries de bâtiments et travaux publics, industries textiles, chimiques, usines de traitement du bois et les industries agroalimentaires. Les conditions d’investissement ont été allégées dès la création de la cité pour encourager les investisseurs. Abidjan dispose d’espaces industriels relativement nombreux et le code d’investissement incitatif, est un atout supplémentaire d’autan plus que le pays ambitionne de devenir le premier pôle industriel d’Afrique subsaharienne.
Abidjan est aussi la principale place financière de l’Afrique de l’Ouest. Le siège de la Bourse Régionale s’y trouve.
Presque tous les pays du monde y ont leurs représentations diplomatiques ainsi que les
principales banques occidentales.
10 communes composent Abidjan, réparties sur deux espaces reliés par deux ponts : la partie nord ou Abidjan-Nord comprend les communes du Plateau, Adjamé, Attécoubé, Cocody, Yopougon, Abobo et la partie sud, avec les communes de Treichville, Marcory, Koumassi, Port-Bouët.
Abobo, autrefois petit village ébrié, est devenu aujourd’hui une vaste commune d’Abidjan. Avec ses 638 237 habitants, elle est  une commune très peuplée. C’est également la commune la plus pauvre d’Abidjan. C’est une cité dortoir populaire, peu structurée et évoluant autour d’une gare routière d’où son nom Abobo-gare. Elle attire principalement les populations ivoiriennes pauvres, issues de l’exode rural et les ressortissants de la sous-région en quête d’un mieux-être.
Adjamé : 1210 ha ; 254 290 hab. la nuit ; 2 300 000 hab. le jour
Adjamé signifie en ébrié « la rencontre » ou « le centre ». Elle était la capitale des « bidjan », sorte de canton ébrié regroupant les villages d’Adjamé, Anoumabo, Attecoubé et Agban. A proximité de ce village, s’installent vers 1934, les premiers migrants venus travailler à la construction de la voie ferrée.
Depuis, AdjamĂ© s’est agrandie et est devenue aujourd’hui le plus grand centre commercial populaire et l’un des pĂ´les Ă©conomiques de la ville. Par sa vocation commerciale, elle a attirĂ© libanais, mauritaniens, commerçants ivoiriens et africains de l’ouest. Elle comprend 9 marchĂ©s dont le plus grand, le Forum des marchĂ©s a Ă©tĂ© reconstruit en 1990, suite Ă un incendie, dans une version modernisĂ©e, Ă deux niveaux.Â
De part et d’autre de l’avenue Nangui Abrogoua qui traverse la commune du nord au sud, du nom de l’un des plus grands chefs ébrié, s’étalent des commerces, boutiques mais surtout étals en pleine chaussée, rendant la circulation presqu’impossible.
Adjamé grouille de monde en permanence, un tohu-bohu qui facilite la tâche aux larcins de toutes sortes.
Ce n’est pas un lieu pour flâner. On s’y rend toujours dans un but précis :
D’abord pour ses marchés, « le Forum » ou le « marché gouro » ou encore pour son marché de friperie à « bracodi », un quartier malfamé d’Adjamé. Les femmes viennent des quatre coins d’Abidjan pour se ravitailler en produits de tout genre.
Ensuite pour une correspondance de gbakas. C’est leur passage obligé : tous arrivent et partent de là .
La grande mosquée, dont les abords sont envahis par des mendiants aveugles et des vendeurs d’articles religieux, est également un point d’attraction.
On y va enfin pour partir. La gare Nord, principale gare routière d’Abidjan, voit partir chaque jour des centaines de cars qui irriguent tout le pays et toute la sous-région.
Une surpopulation diurne, qui engendre une forte insalubrité ; bitume défoncé, ruelles pleines de crevasses, entièrement boueuses en saison de pluies. Des tas d’immondices en plein centre ville, face à la mairie, n’enlève rien à l’animation quotidienne.
Yopougon, capitale des loisirs et du plaisir
Yopougon est de création récente. En 1970, le champ de Yopou, d’où le nom Yopougon qui lui a été attribué, est choisi pour abriter l’extension de la ville d’Abidjan et la mise en œuvre des programmes de l’Etat en matière de logement sociaux.
Elle est la commune la plus étendue et la plus peuplée de Côte d’Ivoire, plus grande que Yamoussoukro, la capitale administrative et politique du pays. 153,06km2 de superficie, 1 000 000 d’habitants. 12 villages ébrié et attié, 20 quartiers viabilisés.
A côté des populations autochtones ébrié et attié, on trouve un échantillon de tous les groupes ethniques de Côte d’Ivoire et des populations étrangères.
L’ouverture de la voie express a rapproché Yopougon du reste d’Abidjan alors qu’elle n’était qu’une banlieue lointaine.
Dans les années 80, l’extension des zones industrielles a permis la création d’une vaste zone, la plus grande du pays.
Jusqu’en 1996, elle a abrité la célèbre cité universitaire de Yopougon, fief du Zouglou.
Yopougon la joie, yop city, poy, poy city ne laisse personne indifférent parce qu’elle est célèbre. Célèbre pour ses nombreux points de loisirs mais surtout pour sa « rue Princesse ». « Quand on parle de Yopougon, on ne voit que la rue princesse » affirme un locataire de la rue princesse.
En 2006 on y a recensé près de 1500 maquis. Quand on veut s’éclater aujourd’hui sans retenue, on va à yop city comme on l’appelle affectueusement. Du bruit à gogo, de la musique à fond la caisse, de l’animation, de l’alcool, des mets appréciés des ivoiriens, notamment alloco, attiéké, poulet et poisson braisés sont généreusement servis.
La rue princesse, avec ses nombreux bars climatisés, ses maquis, ses discothèques est le lieu idéal pour découvrir la musique et la cuisine du cru et noyer son stress ou ses soucis.
Malgré toutes les passions qu’elle soulève, elle draine chaque semaine des centaines de millions de francs qui constituent pour le pays des recettes supplémentaires. La musique, la boisson et le sexe sont au cœur des échanges commerciaux.
Le plateau : le centre des affaires
Déformation de M’brato en ébrié, petit village de pêcheurs, le plateau est une presqu’île qui fut le premier site de la capitale. C’est là que se sont installés les premières administrations et logements coloniaux après le départ de l’administration de Bingerville dès 1934.
Le plateau était le quartier européen sous la colonisation.
C’est aujourd’hui le centre des affaires et le quartier administratif et même politique malgré le transfert de la capitale à Yamoussoukro. Les ivoiriens en sont très fiers. Ce n’est d’ailleurs pas à tort qu’on le surnomme « petit Manhattan ». Ses grands immeubles, qui ne sont certes pas les gratte-ciels new-yorkais, mais qui ont fait la fierté du pays et de la sous-région dans les années 1970, ses rues bitumés, toutes dénommées, lui donne l’allure des grands centres urbains modernes. On y trouve les sièges des principales entreprises, des institutions nationales et internationales, des institutions financières etc.
C’est également l’emplacement d’hôtels haut standing : d’abord les groupes internationaux : dans la rue du Commerce, le Novotel, rue…., L’hôtel Ibis, sur le Boulevard Lagunaire, presqu’en face de l’hôtel ivoire, se dresse, majestueux, le Sofitel, devenu aujourd’hui l’hôtel Pullman ; sur le Boulevard de la République, on note l’élégant hôtel Tiama, premier édifice d’un ivoirien dans l’hôtellerie et la restauration de qualité, bâti en 1972.
Le plateau c’est aussi au plan culturel le siège du Musée des Civilisations, ancien centre IFAN où se trouve réuni, une impressionnante collection de l’art de toutes la Côte d’Ivoire. L’exposition permanente offre un échantillon de la production des quatre aires culturelles du pays. Derrière le musée, des artisans copient ou réparent les pièces détériorées. On y trouve la Bibliothèque Nationale dont il ne reste malheureusement que le nom malgré les efforts entrepris par ses gestionnaires. Pour les nostalgiques, le centre culturel français a fait les beau temps culturels du plateau. Sa bibliothèque, ses spectacles de théâtre, cinéma, musique et danse, sa promotion des artistes ivoiriens de qualité l’organisation de  spectacles internationaux attiraient périodiquement le gotha d’Abidjan.
Les studios de cinéma, les studios, premier cinéma d’Abidjan réaménagé avec cinq salles climatisées et le Paris, aujourd’hui fermé ont contribué au rayonnement de la cité.
Au plan religieux, deux Ă©difices se distinguent par leur architecture :
Une magnifique mosquée au dôme bleu/vert, la Grande Mosquée du Plateau, rivalise avec la cathédrale Saint Paul d’Abidjan.
La cathédrale Saint-Paul d’Abidjan est un édifice religieux catholique moderne bâti sur 4500 m2 qui peut accueillir 3500 personnes assises et 1500 debout. Il a été réalisé par l’architecte italien Aldo Spiritom à l’initiative du Président Félix Houphouët-Boigny. Sa première pierre a été bénie le 11 mai 1980 par le pape Jean-Paul II et elle fut consacrée par le même pape le 10 août 1985 lors d’un deuxième passage.
De forme triangulaire, elle représente la Sainte Trinité. Son clocher, orienté vers le nord, symbolise le Christ les bras ouverts, débarquant de la mer et fixant l’intérieur du pays. Ses magnifiques vitraux retracent l’histoire de l’église de côte d’Ivoire, différents épisodes de la vie de christ, de l’apôtre Saint-Paul, les différents sacrements etc.
           La mosquée du plateau est une œuvre architecturale de grande beauté bâtie sur une superficie de 7500m2, sans égale semble-t-il en Afrique de l’Ouest.  C’est un édifice moderne, doté de 3000 places, recouvert de granit, céramique et marbre. Le monument est surmonté d’un dôme en cuivre dont la brillance et la couleur sont le symbole de l’abondance spirituelle. L’esplanade est en mesure de contenir 3500 personnes.
Le plateau a bénéficié des périodes fastes de la Côte d’Ivoire. A côté des maisons de style colonial, bâtiments administratifs et logements des fonctionnaires comme le quartier de la RAN, essentiellement regroupés à l’ouest du Boulevard de la République, on trouve les grands immeubles d’Abidjan qui lui ont valu le surnom de « petit Manhattan » : la pyramide, qui se caractérise par l’originalité de son architecture abritait des commerces, administrations et logements ; la caisse de stabilisation, appelée affectueusement « la caisse », siège des services de gestion du café et du cacao ainsi que celui du Ministère de l’Agriculture, fut l’un des poumons-clés de l’économie ivoirienne. Elle a financé pendant deux décennies, les grands chantiers de la Côte d’Ivoire. L’immeuble des finances, siège du Ministère de l’Economie et des Finances, Le Postel 2001, immeuble tout en verre rosé, reflétant les changements de couleur du ciel abidjanais, siège de la Poste et des Télécommunications, montre la détermination des dirigeants ivoiriens à anticiper sur les NTIC en Côte d’Ivoire. Au nord du Plateau, au point de contact avec la commune d’Adjamé, se trouve la cité administrative, dernière née des grands immeubles et, dernier vestige de la période faste du pays. Ce sont cinq grandes tours qui regroupent les principaux ministères du pays : ceux de l’Education, de la Culture, des Transports, de la Construction, du Sport etc. leur construction fut achevée en 1980, moment où la crise frappait de plein fouet le pays.
Cela  a permis de rapprocher les services de l’Etat des usagers. Sont maintenus hors de cette cité, les ministères traditionnellement stratégiques des Affaires Etrangères, de la Défense, ainsi que ceux qui disposaient dès le départ de bâtiments édifiés avant les tours.
Attecoubé
Situé sur un escarpement qui surplombe la baie du banco, cette commune est restée pendant longtemps un simple village ébrié, peu touché par l’urbanisation. Aujourd’hui, quartier populaire, elle présente cependant deux atouts majeurs : la forêt du Banco, grande réserve naturelle en pleine ville d’Abidjan de plus de 3000 ha et un grand complexe commercial en construction, probablement le plus grand d’Abidjan. Il abrite aussi le célèbre monument religieux, le Sanctuaire Marial, dédié à la Vierge Marie ainsi que le siège des forces onusiennes en Côte d’Ivoire (l’ONUCI). Le spectacle pittoresque lié à cette commune est l’activité des blanchisseurs traditionnels appelés fanico.
Cocody : quartier huppé d’Abidjan
               Superficie : 90 km2 Population : 251 741 habitants d’après le recensement de 1998. Elle a certainement doublé avec le déplacement massif de populations du fait de la crise.
Cocody est la déformation de « cocoli », nom du génie protecteur du peuple Tchaman, premiers occupants de ce lieu.
Il comprend 21 quartiers et 4 villages.
Commune paisible, Cocody est réputée quartier huppé d’Abidjan où habitent les hauts cadres du pays. Il est à la fois la commune résidentielle et intellectuelle d’Abidjan : on y trouve des quartiers luxueux aux somptueuses demeures comme les Deux-Plateaux, la Riviera, le quartier des Ambassades où résident la plupart des membres du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire, les membres des institutions de la République dont le Président de la République, les personnels des institutions internationales etc.
On y trouve des hôtels de renom, dont le mythique Hôtel Ivoire avec sa patinoire qui fut longtemps l’unique d’Afrique noire, son bowling, sa piscine et autres commodités. De nombreux autres réceptacles sont proposés : hôtels, résidences-hôtels, salles de spectacle, de cérémonies. Des espaces de loisirs et de sports : courts de tennis, terrain de golf, piscines. De nombreux supermarchés bien achalandés rendent la vie agréable aux populations.
Les principales universités du pays, les grandes écoles ainsi que les principaux lycées y sont implantés.
Son marché, incendié en 2007 a été longtemps un centre de référence de l’artisanat et d’objets d’art africains.
Koumassi, 317 562 habitants, est de création récente. C’est une zone marécageuse remblayée et affectée à l’habitation populaire et qui abrite également une grande zone industrielle. Le grand marché et la zone industrielle sont les poumons économiques de la commune.
Marcory, 177 748 habitants, doit son nom Ă un europĂ©en qui a dĂ©veloppĂ© le premier comptoir commercial dans cette zone rĂ©sidentiel sous la colonisation. Marcory est situĂ©e dans une zone marĂ©cageuse et est restĂ©e pendant longtemps inhabitĂ©e parce que considĂ©rĂ©e comme impropre Ă l’habitation. De cet Ă©tat de fait, viennent les noms de certains quartiers tel que Marcory poto-poto (Marcory la boueuse), Marcory remblais etc.Â
Par son extension, il englobe d’anciens villages de pêcheurs ébrié dont Anoumabo, Vieux Koumassi et Biétry
Marcory est essentiellement résidentielle. Le boulevard Giscard d’Estaing, la plus large avenue d’Abidjan, la sépare en deux : la zone plus populaire malgré l’existence d’îlots résidentiels, est située dans la partie ouest de la commune. La partie huppée, où résident la plupart des occidentaux, se trouve à l’est, dans les quartiers de Bietry et de Zone 4 avec des noms de rue évocateurs : rue Pierre et Marie Curie, rue Paul Langevin etc.
Le célèbre boulevard de Marseille, qui borde la lagune ébrié, dont la plus grande partie se trouve à Marcory, est connue pour ses ateliers d’ébénisterie qui proposent des meubles en bois, rotin et fer forgé de grande qualité. Il est surtout connu pour ses restaurants gastronomiques, français, italiens, libanais et ivoiriens qui réunissent régulièrement les hommes d’affaires et l’élite de la classe politique ivoirienne ; on y trouve également des marinas lagunaires avec de nombreux bateaux de plaisance et de pêche sportive.
Les discothèques de la Zone 4 sont célèbres et destinées à un public plus recherché, plus select.
Les centres commerciaux, les cinémas, le mode de vie est vraiment semblable à n’importe quel endroit de l’occident. De nombreuses sociétés de services y sont installées.
Port-Bouët : situé sur le littoral lagunaire, ce lieu  était un village de pêcheurs tchaman situé sur l’île de Petit-Bassam. Par décret du 16 juin 1904, il prend le nom de Port-Bouët, du nom du commandant Bouët Willaumez, chargé par le roi de France, entre 1842 et 1845, de conclure des traités de commerce avec les rois et chefs côtiers. Port-Bouët commence à être habité à partir de 1930, avec la construction du wharf et du célèbre phare d’Abidjan, source de nombreux emplois de manutention.
A partir de 1951 avec la construction du port, il devient un grand pôle industriel où s’installent entrepôts, commerces et usines notamment dans le quartier de Vridi.
C’est la porte d’entrée d’Abidjan. Il abrite l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny et la base militaire française.
Sa population totale s’élève à 211 658 habitants.
Vridi offre également des plages de sables blancs et fins souvent bordées de cocotiers où l’on trouve restaurants et « maquis » qui attirent de nombreux Abidjanais. La baignade est strictement interdite parce que l’océan y est agressif.
Treichville, 120 526 habitants, 722 ha, fait face au Plateau. Cette commune, créée le 27 décembre 1934 doit son nom à Treich-Laplène, premier explorateur et premier administrateur de la Côte d’Ivoire, considéré comme son fondateur. En 1910 la gare de la RAN (Réseau Abidjan-Niger), terminus de la voie ferrée attire les premiers occupants. A partir de 1936, la construction du canal de Vridi profite à Treichville. Avec l’ouverture du port en 1951, Treichville devient le principal pôle de développement de la cité où s’installent les entrepôts et industries dans les quartiers de la Zone I, II et III.
C’est le quartier colonial des cadres africains d’où le sobriquet « commikro » (village des commis) qui lui était attribué.
C’est aussi, avec le Plateau, la commune qui a un vĂ©ritable plan d’urbanisme. Treichville est entièrement quadrillĂ© en rues et avenues numĂ©rotĂ©es de 1 Ă 25, de sorte que chaque treichvillois peut se targuer d’avoir une adresse prĂ©cise.Â
Treichville est certainement la commune la plus célèbre d’Abidjan. Elle fut pendant longtemps le quartier le plus animé d’Abidjan (commerce, restaurants, « maquis », bars, night-clubs). On se souvient encore des fameuses rue 12 et avenues 8 et 16. C’est là que se trouvaient les boutiques chics de l’époque avec les produits importés d’Europe et du Maroc. C’est aussi le siège de L’ONU, nom prestigieux donné à l’espace gastronomique de l’avenue 8, lieu de rencontre, tous les soirs, de toutes les nationalités et de tout ce qu’Abidjan comptait d’élite. Lire la suite
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