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ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
Forte d’une population de plus de 890 millions d’habitants et de 220 millions de locuteurs de français de par le monde ,l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 75 États et gouvernements qui la composent (56 membres et 19 observateurs). Une communauté de destin consciente des liens et du potentiel qui procèdent du partage d’une langue, le français, et des valeurs universelles.
L’OIF a pour objectif de contribuer à améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement. Elle apporte à ses États membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions de politique internationale et de coopération multilatérale, conformément aux 4 grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie :
- Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique
- Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme
- Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche
- Développer la coopération au service du développement durable.
Une attention particulière est portée aux jeunes et aux femmes ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication dans l’ensemble des actions de l’OIF.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une personne morale de droit international public et possède une personnalité juridique, dont le siège est à Paris (France). Elle a été créée par la Convention de Niamey du 20 mars 1970 sous l’appellation d’"Agence de coopération culturelle et technique" (ACCT).
Au sein de l’OIF
Le Secrétaire général de la Francophonie est le plus haut responsable de l’OIF. Abdou Diouf a été élu à ce poste par le Sommet de la Francophonie en 2002 à Beyrouth (Liban), puis réélu en 2006 par le Sommet de Bucarest (Roumanie). Un troisième mandat de trois ans lui a été confié en 2010 par les Chefs d’État et de gouvernement réunis au Sommet de Montreux (Suisse).
Le Secrétaire général nomme un Administrateur chargé d’exécuter et de gérer la coopération. Clément Duhaime occupe cette fonction depuis 2006.
L’OIF est placée sous l’autorité de 3 instances politiques : Le Sommet, l’instance suprême de la Francophonie qui se réunit tous les deux ans, la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).
L’OIF compte une délégation et plusieurs directions de programme ou d’appui.
Elle dispose de quatre représentations permanentes : à Addis-Abeba, auprès de l’Union Africaine et de la Commission économique de l’Afrique de l’ONU, à Bruxelles, auprès de l’Union européenne, à New York et à Genève, auprès des Nations unies ; de 3 bureaux régionaux : à Lomé (Togo) pour l’Afrique de l’Ouest, à Libreville (Gabon) pour l’Afrique centrale et l’océan Indien, à Hanoï (Vietnam) pour la zone Asie-Pacifique ; de 2 antennes régionales : à Bucarest (Roumanie) pour l’Europe centrale et orientale et à Port-au-Prince (Haïti) pour la Caraïbe.
En 2009, le budget de l’OIF s’élevait à 89,233 millions d’euros, dont 67,3% alloués aux actions concrètes de l’OIF. Les recettes sont principalement constituées par des contributions statutaires et par d’autres, volontaires, qui abondent le Fonds multilatéral unique (FMU), l’outil par lequel la Francophonie finance ses actions de coopération.
L’OIF, ce sont aussi des femmes et des hommes : plus de 300 employés travaillant à pied d’œuvre au siège, à Paris, ou dans les unités hors-siège.
Aux côtés de l’OIF
L’OIF agit en synergie avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), les quatre opérateurs spécialisés des Sommets que sont l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5, l’Association internationale des maires francophones (AIMF), l’Université Senghor d’Alexandrie ; ainsi qu’avec les deux Conférences ministérielles permanentes : la Conférence des ministres de l’Education nationale (Confémen) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (Conféjes).
Elle s’appuie, toujours davantage, sur les organisations de la société civile. Le Secrétaire général de la Francophonie convoque tous les deux ans une Conférence francophone des organisations internationales non gouvernementales (OING). En 2009, on compte 63 OING et autres organismes de la société civile accrédités auprès des instances de la Francophonie. Elles sont consultées et associées dans la mise en œuvre de certains programmes de l’OIF.
L’OIF a conclu des accords de coopération avec de nombreuses organisations internationales ou régionales (Nations unies, Union européenne, Union africaine, etc.).
L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DE LA FRANCOPHONIE
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) est l’assemblée consultative de la Francophonie. Elle est constituée de sections membres représentant 77 parlements ou organisations interparlementaires. L’APF participe à la mise en place et au renforcement des institutions démocratiques par l’adoption de textes transmis aux instances de la Francophonie, par l’organisation de missions de bons offices et de missions d’observation électorale.
L’APF conduit des actions de coopération interparlementaire principalement en direction des parlements du Sud. Ainsi le nouveau projet Noria aide les parlements bénéficiaires à mettre en place un système d’information (réseau informatique et Intranet) et à diffuser l’information parlementaire francophone.
L’OIF établit des accords avec l’APF pour l’ensemble de ses programmes dans le cadre de l’axe " Paix, démocratie et droits de l’Homme " de sa programmation, à l’exception des missions d’observation des élections, qui sont organisées conjointement et comprennent à la fois des personnalités et des experts désignés par le Secrétaire général de la Francophonie, ainsi que des parlementaires pressentis par l’APF, suivant ses règles propres.
Par ailleurs, l’APF a été systématiquement associée à toutes les étapes de la préparation du Symposium de Bamako sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone (Mali, 2000), ainsi qu’à toutes les manifestations afférentes à la mise en œuvre de la Déclaration de Bamako qui en est issue.
L’AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF)
L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est l’un des quatre opérateurs de la Francophonie. Fondée en 1961 à Montréal, l’AUF est une association regroupant 759 établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans 90 pays. Présente sur tous les continents à travers ses huit bureaux régionaux et une délégation, ses 67 implantations (antennes, campus numériques, instituts de formation) dans 38 pays et ses 434 salariés, l’AUF est l’opérateur de la Francophonie institutionnelle pour l’enseignement supérieur et la recherche depuis 1989.
L’AUF propose plusieurs programmes de coopération soutenant la recherche et la formation en français. Elle favorise la mise en place de réseaux francophones et met à la disposition des étudiants, professeurs et chercheurs un important programme de mobilité (2 000 bourses en moyenne par année).
Elle dispose d’un budget annuel de plus de 40 millions d’euros grâce à l’intervention des gouvernements, en premier lieu la France, mais aussi le Canada, le Canada-Québec, la Communauté française de Belgique, la Suisse et le Cameroun, sans oublier beaucoup d’autres Etats du Sud qui soutiennent leurs universités et mettent à notre disposition des locaux et du personnel. Ces dix dernières années, l’AUF a connu une période de développement sans précédent, avec une augmentation de plus de 50 % du nombre de ses membres, ce qui illustre sa notoriété dans les milieux universitaires.
- Yvon Fontaine est président de l’AUF.
- Bernard Cerquiglini en est le Recteur.
OPERATEURS DE LA FRANCOPHONIE
TV5 est l’un des quatre opérateurs de la Francophonie. Première chaîne généraliste mondiale en langue française, TV5MONDE est le deuxième réseau international de télévision diffusé auprès de 215 millions de foyers dans près de 200 pays et territoires. TV5MONDE édite simultanément, depuis Paris, huit chaînes régionalisées distinctes à destination de l’Europe francophone (France/Belgique/Suisse), l’Europe non francophone, le Maghreb et l’Orient, l’Afrique, l’Asie, les États-Unis, l’Amérique latine et le Pacifique ; une chaîne spécifique destinée au territoire canadien est gérée par TV5 - Québec Canada, structure indépendante basée à Montréal.
L’ensemble des programmes de TV5MONDE rassemble une audience cumulée hebdomadaire de 55 millions de téléspectateurs uniques.
Grâce au sous-titrage dans dix langues (allemand, anglais, arabe, espagnol, français, japonais, néerlandais, portugais, roumain et russe), TV5MONDE est regardée bien au-delà des publics francophones et assure ainsi pleinement sa mission de vecteur de la francophonie. Ses huit réseaux continentaux sont aujourd’hui diffusés par toutes les technologies disponibles : 52 transpondeurs satellitaires, plus de 2 500 opérateurs de réseaux câblés, le MMDS, et la diffusion hertzienne traditionnelle dans quelques pays d’Afrique.
Dès 1992 TV5MONDE s’est engagé dans le défi du numérique et des nouvelles technologies de diffusion en particulier dans celles qui se sont développées depuis les années 2000 : l’IPTV, l’ADSL, la téléphonie mobile, la vidéo à la demande (VAD), la télévision de rattrapage… Quant à sa politique de proximité, elle est illustrée au Burkina Faso, au Bénin, au Sénégal, au Niger, au Cap-Vert et au Burundi par les Maisons TV5MONDE.
Sous le label TV5MONDE PLUS, la chaîne propose une offre de programmes en ligne à partir de son site Internet tv5monde.com qui enregistre 8 millions de visites chaque mois. Les dernier-nés sont "TV5MONDE + Afrique", la première webtv entièrement consacrée à l’Afrique, "TV5MONDE + Cinéma" et « TV5MONDE + Documentaire », les plates-formes numériques de cinéma et documentaire francophones à la demande, ainsi que la webtv "TiVi5MONDE PLUS", destinée aux jeunes francophones de 3 à 12 ans.
Alain de Pouzilhac est le président du Conseil d’administration de TV5MONDE. |
Projet en cours: La maison des possibles