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L'ECONOMIE AU NIGER
Le Niger est membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Dès décembre 2004, l’ONU avertit d’une probable famine pour 2005, provoquée par la sécheresse et les invasions de criquets. Environ 33 % de la population nigérienne (3,5 millions de personnes) serait affectée par la pénurie alimentaire. Fin 2005 et sans l’aide financière demandée par l’ONU, 2,4 millions de Nigériens ont été touchés. Les exportations vers la France de l’uranium des mines d’Arlit ont longtemps constitué une part importante du revenu extérieur du pays. En janvier 2009, le gouvernement du Niger et la présidente du directoire d’Areva signaient une convention minière stratégique accordant au groupe nucléaire français un permis d’exploitation sur le gisement d’Imouraren, présentée par Areva comme la «mine d’uranium la plus importante de toute l’Afrique et la deuxième du monde » derrière celle de McArthur River au Canada. Quand la mine tournera à plein régime, le Niger deviendra alors le deuxième producteur mondial d’uranium derrière le Canada. Les mines de charbon de la région de Tchirozerine sont exploitées à ciel ouvert. Le Niger dispose de plusieurs réserves de pétrole. La région d’Agadez, Zinder, Tahoua et Diffa regorge le pétrole. Selon l’U.S. Energy Information Administration (EIA), la production a démarré fin 2011. En 2012, la production était de 20 000 barils par jour. En 2014 elle devrait atteindre 80 000 barils par jour. Par manque d’infrastructures de qualité et de masse, le tourisme est peu développé. Certaines routes « goudronnées » ne sont pas entretenues (accidents fréquents). Il existe aune voie ferrée en cours de réalisation et seulement deux aéroports internationaux à Niamey et à Agadez. Seule la partie nord est un peu ouverte aux touristes recherchant le désert. Bien que le Niger soit l’un des plus importants producteurs d’uranium au monde, il figure dans les derniers de la planète en matière de développement humain (source ONU). l’oignon nigérien affecte mieux le budget que l’uranium, qui ne fait contaminer la population par la fréquence de plusieurs maladies. En plus de l’uranium, des sociétés étrangères ont été autorisées à prospecter d'autres ressources dans le désert, comme le canadien SEMAFO qui exploite une mine d’or. Depuis la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes, qui ont investi dans plus de 8 000 propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l'état de projet multiplient les contrats avec des pays africains. La pauvreté minant le pays et le gouvernement refusant d’investir pleinement dans les zones sous le contrôle des Touaregs, les nomades se sont révoltés. En parallèle, des trafiquants de drogue et une branche d'Al-Qaîda se sont établis dans la région. Le gouvernement nigérien a accusé les Touaregs d'avoir partie liée avec eux. Le PIB du Niger a connu une augmentation de 2 % en 2009. Il était de 10,45 milliards de dollar US à cette même date. L’agriculture occupait 39 %, le secteur tertiaire 44 % et le secteur industriel 17 % du PIB en 2001. L’agriculture est aussi le secteur économique qui mobilise le plus de population (90 %). Le PIB par habitant est de 1 200 dollars US. Le Niger est l’un des pays africain dont l’avenir semble prometteur.
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