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MOT DU PREMIER MINISTRE
«L'IMAGINATION AU POUVOIR »
L'initiative qui nous conduit à accompagner la Fondation ATEF OMAIS vers une troisième destination et qui touche pour la première fois un pays du sahel n'est pas pour nous déplaire. D'autant plus qu'elle vise, tout en créant des synergies en faveur du développement économique et social, à relever des défis dans tous les secteurs du développement et à renforcer l'action gouvernementale dans ce qu'elle a de plus noble et qui consiste à proposer des désirs d'avenir. Le Burkina Faso dispose d'importants atouts qui lui permettent d'enregistrer des performances significatives en dépit des chocs exogènes. Au cæur de la CEDEAO, d'énormes potentialités économiques restent inexploitées dans les domaines de l'agriculture, de l'agro-industrie, des mines, de l'industrie, du Tourisme et des services pour attirer les investissements nationaux et étrangers. Ces investisseurs reconnaissent que la qualité de la gouvernance au travers des réformes, la paix et la sécurité, fournissent un environnement attractif et favorable soutenu par de bons niveaux de croissance (5% entre 2007 et 2011). Si le savoir constitue le principal intrant pour la création de richesses et de diffusion du progrès, l'édification d'une société du savoir constitue l'une des principales finalités stratégiques pour atteindre des niveaux de croissance plus élevés et gagner le pari de la compétitivité. Au pays des hommes de culture, l'imagination est au pouvoir. Auparavant élément fédérateur et identitaire, l'activité culturelle est devenue une véritable richesse nationale intégrée dans la stratégie de croissance accélérée pour le développement durable du pays. Avec 2% des actifs ayant un emploi dans la culture, la valeur des exportations des biens culturels s'est élevée en 2010 à 13 milliards de FCFA. A elle seule, Ouagadougou la vibrante compte vingt huit festivals. C'est le lieu pour nous de rendre hommage à ces hommes et femmes que sont : Me Titinga Frédéric Pacéré, Etienne Minoungou, Issaka Sawadogo, Aminata Diallo-Glez, Ki Siriki, Jean Pierre Guingané, Amadou Bourou, Seydou Boro, Idrissa Ouédraogo, les groupes : Kalyanga, Faso Kombat, Yeleen sans oublier Appoline Traoré, Blanche Ouédraogo et les tous jeunes Greg et Wendy... tous talents d'hier , d'aujourd'hui et de toujours. En amont de tout cela, il faut une politique visant à faire du tourisme une industrie et une vision globale et cohérente du développement humain. La beauté des paysages, la richesse des traditions, l'accueil de ses habitants, la cohésion sociale et la paix dans le pays, mais aussi les efforts faits en matière d'infrastructures routières et hôtelières font du Burkina Faso une destination touristique de premier plan. Depuis une décennie, les autorités politiques redoublent d'efforts pour s'en donner les moyens. Au crédit de cette volonté, des mesures telles que la politique de la culture, la loi d'orientation touristique de 2005, des campagnes de promotion et des actions visant à la professionnalisation du secteur avec le décret paru en Octobre 2012 et définissant le statut de l'artiste, préconisant la mise en place d'un centre national des arts, une carte professionnelle qui ouvre des perspectives en matière de protection sociale et un régime fiscal adapté au statut et aux situations. Au delà de la déclaration de Ouagadougou, suite au FESPACO 2013 et qui vise la mise en place d'un fonds de recettes au niveau de chaque État pour accroitre la production dans le Septième art, le mécénat, l'investissement et le sponsoring des entreprises privées censées appuyer ces initiatives doivent se révéler encore plus. Pour ce faire, la défiscalisation sur les dons et investissements socio-culturels devra faire l'objet d'une réflexion encore plus large afin d'être à la hauteur des interventions et participations de chacun au développement. Il s'agit là du véritable défi du futur qui consiste à voir d'autres acteurs que l'État à contribuer au financement du développement social et culturel. C'est tout le sens que nous entendons donner à cette contribution du guide sur Ouagadougou, Bobodioulasso et Banfora de la Fondation ATEF OMAIS à qui nous souhaitons un grand succès. S.E.M. Luc Adolphe TIAO Premier Ministre de la République du FASO |
Dons de la FATOM aux pensionnaires du centre Delwendé de Tanghin...