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BOBODIOULASSO ET SES ENVIRONS
Bobodioulasso : Ville du djembé et du balafon
Situation géographique C’est au XIe siècle (certains disent Xe siècle) qu’un ancêtre des Bobo-Dioula, originaire du Mandé, vint abattre des arbres dans la forêt pour construire sa maison qui existe encore aujourd’hui sous le nom de « Kibi », (ce qui signifie arbres en Bobo) d’où le premier nom Kibidoué.  Kibidoué était au croisement de tous les trafics et de tous les échanges avec le Mali, la Côte d’ivoire, le Niger et même le Ghana. Le village était essentiellement peuplé de Mandé (agriculteurs), de Jula et de Dafing, grands commerçants, de Bobo cultivateurs, quelques Haoussas faisaient du commerce avec Djenné au Mali. Économie Du fait de sa position de carrefour international, la fonction commerciale tient une place de choix dans la ville de Bobo-Dioulasso. Un grand nombre de maisons de commerce nationales et étrangères ont leur siège à Sya. Le répertoire de la Chambre de Commerce dénombre 180 établissements de commerce allant du commerce général à l’import–export, à la vente de textiles, de matériaux de construction, au commerce des machines, automobiles, appareils électriques ; Bobo-Dioulasso compte environ 18 marchés. L’essentiel du tissu industriel bobolais est constitué par l’agro-alimentation (Brakina, Citec Huilerie) par l’agro-industrie (Sofitex, Sofib, Mabucig), industrie légère (Sonaceb cartonnage, Winner piles, Filsah produits cotonniers), par la mécanique et la métallurgie (Sifa, CBTM, Profimétaux, EERI-BF, AUMI) et par la chimie et ses dérivés (Saphyto, SAP). La zone industrielle aménagée le long de la voie ferrée s’étend actuellement vers le quartier Lafiabougou. L’industrie bobolaise est surtout destinée au marché intérieur mais avec le développement de la filière coton, il est possible d’envisager une industrie d’exportation. Depuis 2005 une industrie d'exportation de fruits, notamment de mangues fraîches, s'est mise en place. L'Aéroport de Bobo-Dioulasso est doté d'une piste de 3 300 m (après Dakar la plus longue de l'Afrique occidentale) et peut recevoir tout type d'avions. Il y a deux vols par semaine vers Abidjan et Ouagadougou. Bobo-Dioulasso est situé sur le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, exploité par la Sitarail. Il y a trois trains de passagers par semaine sur Abidjan et Ouagadougou, et environ deux trains de marchandises par jour. Une plate-forme à conteneurs moderne se trouve dans la zone industrielle. Pour le transport routier, la ville est un important carrefour sur l'axe Mali-Lomé. |
Dons de la FATOM aux pensionnaires du centre Delwendé de Tanghin...