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CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO
CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO | |
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso a été créée le 11 juin 1948. De Chambre d’Agriculture et d’Industrie avec pour siège Bobo-Dioulasso, elle est devenue Chambre de Commerce d’Industrie et d’Artisanat en 1973 avec le transfert de son siège à Ouagadougou. Avec la création de la Chambre des Métiers de l’Artisanat en 2007, le Décret n° 2007-302/PRES/PM/MCPEA/MFB du 18 mai 2007 modifia sa dénomination qui devient Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) La CCI-BF a le statut d’Etablissement Public doté des moyens administratifs, juridiques, et financiers indispensables à l’accomplissement de sa triple mission consultative, représentative et administrative. Le Décret n° 2001-464 du 18 Septembre 2001 a permis l’élection d’une Assemblée Consulaire de 85 membres pour un mandat de 5 ans, qui prend fin le 30 août 2007. Missions de la CCI-BF Mission Consultative : Elle consiste à donner aux pouvoirs publics les avis et renseignements qu’ils peuvent solliciter sur les questions commerciales, industrielles et artisanales, et à présenter les points de vue des milieux d’affaires sur les moyens d’accroître la prospérité économique. Mission Représentative : Elle consiste en la présence de la CCI-BF au sein d’institutions et organismes tels que : le Conseil Economique et Social (CES), la Commission de privatisation, la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA, la Chambre de Commerce Internationale, la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Françaises(CPCCAF), etc. A travers ce vaste réseau consulaire, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina peut ainsi contribuer à faire entendre la voix des milieux d’affaires burkinabè dans toutes ces instances où les intérêts économiques sont discutés et où la coopération économique, l’intégration et la promotion commerciale se décident. Mission Administrative : Il s’agit d’une mission de gestion de services d’utilité publique ou d’intérêt collectif qui peut s’exercer dans les domaines les plus divers. En effet la CCI-BF peut acquérir et gérer dans l’intérêt du commerce, de l’industrie et des structures ou services neutres garantissant la sécurité et la loyauté des professions et activités qu’elle représente, et concourant à la prospérité de la communauté économique toute entière. COMMERCE I. Caractéristiques des acteurs du secteur Les intervenants de ce secteur au Burkina Faso sont essentiellement les Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). Elles exercent dans leur grande majorité dans la vente de marchandises diverses. Toutefois, quelques spécialisations sont perceptibles à travers la vente de produits tels que les objets d’art, les matériaux de construction, les fruits et légumes etc. Dans le secteur, on rencontre quelques grandes entreprises dont certaines opèrent dans l’import/export. Il est également marqué par une forte présence d’intervenants de type informel non immatriculés au Registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM). Les créations de nouvelles entreprises dans le secteur ont constitué plus de la moitié des créations annuelles entre 2002 et 2008. Le graphique ci-dessous montre l’évolution des créations d’entreprises commerciales par rapport à l’ensemble des créations sur les sept (7) dernières années. L’analyse des créations d’entreprises par forme juridique met en évidence une prédominance des entreprises de type individuel. En effet, les créations enregistrées sous cette forme juridique au cours des sept (7) dernières années ont représenté en moyenne 94% de l’ensemble des créations annuelles du secteur.   Evolution des créations par forme juridique de 2002 à 2008 II. Contribution du secteur à la création des richesses nationales Le secteur commercial a généré en 2008 une valeur ajoutée estimée à 389 905,5 millions de Fcfa. Cette valeur a représenté 11,6% de la valeur ajoutée globale de l’année 2008. Au niveau des échanges avec l’extérieur, le pays à importé pour 608,8 milliards de Fcfa et exporté pour 287,4 milliards de Fcfa au cours de l’année 2008, soit un solde déficitaire (balance commerciale) de 321,3 milliards de Fcfa. Le déficit de la balance commerciale s’est accentué en 2008 car il était estimé à 289 milliards une année avant. INDUSTRIE I. Caractéristiques des unités industrielles L’industrie burkinabè est à un stade de développement embryonnaire. Il est dominé par la transformation agroalimentaire, les industries de fibres et textiles, les Bâtiments et Travaux publics (BTP), les industries extractives et les industries de transformation métallique. Les grandes unités industrielles sont à un nombre réduit et sont localisées dans les deux grandes villes du pays que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Les nouvelles créations d’entreprises industrielles sont moins nombreuses et les variations d’une année à l’autre insignifiantes. En moyenne, sont créées 468 entreprises industrielles par an depuis 2002. Ces créations nouvelles sont généralement enregistrées dans les BTP et l’agroalimentaire. Le graphique ci-dessous montre l’évolution des créations d’entreprises industrielles par rapport à l’ensemble des créations sur les sept (7) dernières années.   Créations annuelles des entreprises industrielles par rapport à l’ensemble des créations La répartition des créations par formes juridiques met en évidence l’importance des entreprises de type individuel. Ce sont essentiellement de petites unités agroalimentaires et des entreprises spécialisées dans l’exécution des tâches auxiliaires qui accompagnent la construction de routes et de bâtiments. Le graphique suivant donne l’évolution annuelle des créations d’entreprises du secteur par formes juridiques :   Evolution des créations par forme juridique de 2002 à 2008 II. Contribution du secteur à la création des richesses nationales Le secteur industriel a contribué pour 23% à la formation de la valeur ajoutée en 2008. Cette contribution est soutenue par l’industrie manufacturière, l’agroalimentaire, les BTP et les industries extractives dont la contribution croît depuis 2006. L’industrie burkinabé est très peu exportatrice. Les principaux produits exportés sont le coton fibre et l’or. En effet, les exportations en valeur de ces produits ont représenté respectivement 35,74% et 22,6% de l’ensemble des exportations du pays en 2008. La contribution de l’or était de 8% en 2007. LA MEBF La Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) se veut un outil fédérateur et dynamique au service des entreprises privées et des groupements professionnels du Burkina. Elle vise d’une part, à permettre à l’entrepreneur d’accéder en un seul lieu à une offre structurée de services qui lui sont dédiés et d’autre part, à assurer une meilleure synergie des actions des bailleurs de fonds et des organismes d’appui. NB source http://www.ccia.bf/ |
Dons de la FATOM aux pensionnaires du centre Delwendé de Tanghin...